CARCASSONNE,

la ville aux deux sites classés...

 

Au coeur du triangle Toulouse-Montpellier-Barcelone, à la croisée de deux grands axes de circulation remontant à la plus haute Antiquité, de l'Atlantique à la Méditerranée, des Cévennes à la chaîne des Pyrénées sources de l'Aude, Carcassonne dont vous découvrirez la Cité, rive droite, et la Bastide Saint-Louis, rive gauche s'épanouit dans les plaines de la basse vallée.

 

Vingt siècles d'Histoire font de la Cité Médiévale ce joyau reconnu, site classé au Patrimoine Mondial de l'Humanité, qui partage sa gloire avec l'oeuvre majeure de Pierre-Paul Riquet, le Canal du Midi, le "chemin qui marche" à l'ombre douce d'une voûte végétale où s'infiltre la lumière au gré du vent.

 

 Carcassonne en 1850, Archives Henri Alaux

 

 

Les traces humaines les plus anciennes - VIe siècle av. J.C. - se trouvent sur le promontoire où se situe la Cité.

En 122 av. J.C. les Romains ont conquis la Provence et le Languedoc. Ils fortifièrent l'oppidum qui prit le nom de Carcasso.

Les Wisigoths se sont alors rendus maîtres de l'Espagne et du Languedoc. La Cité resta entre leurs mains de 460 à 725.

Au printemps 725, les Sarrasins s'emparent de la Cité qui devient Karkashuna. Ils en seront chassés en 759 par Pépin le Bref, roi des Francs. Après la mort de Charlemagne, le démembrement de l'Empire donne naissance à l'époque féodale. C'est avec la dynastie des Trencavel, de 1082 à 1209 que la ville va accéder à un rayonnement exceptionnel.

Pendant cette période faste, le Catharisme se développe rapidement. Raymond-Roger Trencavel, vicomte de Carcassonne (1194 - 1209) tolère et protège l'hérésie sur ses terres. Il subira le premier choc de la croisade prêchée par le Pape Innocent III et le 15 août 1209 après quinze jours de siège, tout est fini. La Cité et les terres des Trencavel sont attribuées au chef militaire de la croisade, Simon de Montfort, puis en 1224 elles seront cédées au Roi de France. Avec son entrée dans le domaine royal, le destin de la Cité va être bouleversé. Sous les règnes successifs de Louis IX, Philippe Le Hardi et Philippe Le Bel, elle prend sa physionomie actuelle. Un nouveau bourg naît en 1262 sur la rive gauche : La Bastide Saint-Louis. Incendiée en 1355 par le Prince Noir, elle est immédiatement reconstruite. Pendant que cette nouvelle ville déborde d'activités, la Cité s'affirme dans son rôle de forteresse royale. Mais l'utilisation des nouvelles techniques de guerre (poudre, canon) et surtout le recul de la frontière Franco-Espagnole en 1659 avec la Paix des Pyrénées entraînent peu à peu son abondon. Ce n'est que grâce à l'action conjuguée de Jean-Pierre Cros-Mayrevieille, érudit carcassonnais, de Mérimée et du célèbre architecte Viollet-le-Duc qu'elle sera sauvée de la démolition et qu'aujourd'hui des milliers de gens peuvent admirer la ville fortifiée la plus accomplie en Europe.

 

 LA CITE ENTOUREE DE SES BASSES ET HAUTES LICES

 

La Cité est encore habitée aujourd'hui. 52 tours et 2 enceintes concentriques totalisent 3 kilomètres de remparts. Le château, les tours, les murailles, les lices appartiennent à l'État, le reste est du domaine municipal.

Toute l'année, une vie culturelle riche anime la ville. Toutefois, juillet est son point d'orgue avec le Festival d'art lyrique, de concerts, de théâtre et de danse dans l'écrin merveilleux du Grand Théâtre de la Cité et l'exceptionnel embrasement de la ville médiévale le 14 juillet.

 

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